Monsieur Frédéric Beigbeder a choisi de devenir l'emblème de la lutte anti livres numériques. Un créneau porteur ! En publiant Premier bilan avant l'apocalypse chez Grasset de chez Lagardère et en s'exprimant de manière virulente sur le sujet, sur Europe 1 de chez Lagardère, monsieur Frédéric Beigbeder semble avoir un message à faire passer, peut-être également au nom du Groupe Lagardère détendeur du secteur Hachette Livre, omniprésent dans l'édition française.

Le 14 octobre 2011 fut publié en numérique Réponses à monsieur Frédéric Beigbeder au sujet du Livre Numérique.
Il était alors impossible pour un écrivain vraiment indépendant de proposer dans de bonnes conditions un format papier.
Peu de réactions. Indifférence des médias installés.
Face à Frédéric Beigbeder, pour "défendre" le livre numérique, l'Express appela ainsi François Bon, le 15 novembre 2011. Il fallait quelqu'un de présentable (du milieu) ! Cette année-là, BON François avait bénéficié d'une Bourse de création de 14 000 euros pour le projet Autobiographie des objets (roman) par le CNL, Centre National du Livre. C'est avec des subventions qu'on tient par la barbichette les écrivains, dans notre pays... Finalement leurs minces divergences témoignèrent du réel pouvoir de lobbying des éditeurs traditionnels. Les gens finissent par penser comme on les fait penser. Moutons ? Mais non, ils affichent des opinions, des nuances...

Stéphane Ternoise
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